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UNE AUTRE FAÇON DE VOYAGER : MON EXPÉRIENCE COUCHSURFING

Durant le printemps et l'été 2018, j'étais en stage à Paris tout en habitant à Angers. Je passais 3 nuits par semaine à Paris, et le reste à Angers. Je n’avais aucune envie de payer un loyer parisien (et surtout pas les moyens!) pour ne même pas y passer la moitié de ma semaine. J’ai donc opté pour un système que j’avais déjà testé quelques fois précédement : le CouchSurfing (qu’on pourrait traduire en français par « passer d’un canapé à l’autre »). Le principe est simple : des personnes disposant de couchages inutilisés dans leur logement les proposent gratuitement à des personnes qui en ont besoin. Le CouchSurfing est beaucoup utilisé en voyage, pour quelques nuits. Le but n’est pas de gagner de l’argent pour les hôtes, ou d’avoir un logement tout confort pour le.a couchsurfeur.se. Ce sont les échanges et les rencontres qui donnent tout leur intérêt à ce mode de fonctionnement.

J’ai décidé de vous présenter mon expérience avec CouchSurfing car j’ai reçu de nombreuses questions sur le sujet lorsque j’en ai parlé sur Instagram. La majorité de mes expériences ont eu lieu dans un cadre professionnel, qui est donc vraiment différent de l’utilisation habituelle de CouchSurfing pour la majorité des gens. Mais pour avoir testé les deux, il y a quand même de grandes constantes. Je pense que c’est une expérience qui reste donc intéressante à partager, qui peut vous faire découvrir une nouvelle manière de voyager, ou vous pousser à vous lancer. Et puis, pour moi, le CouchSurfing s’intègre parfaitement dans un mode de vie s’approchant de la décroissance, moins en lien avec l’argent et valorisant davantage le partage.

La vue depuis mon lit, lors de ma première semaine de CouchSurfing à Paris. On ne s'en lasse pas !

Pourquoi j’ai choisi le CouchSurfing ?

Autant le dire tout de suite : j’ai opté pour le CouchSurfing principalement parce que je n’avais pas assez de revenu pour quelque autre moyen de logement que ce soit.

Mais l’avantage financier est loin d’être le seul !

J’avais envie de voyager, de bouger, de sortir de ma zone de confort, de rencontrer de nouvelles personnes, de nouvelles manières de vivre et de penser. Certes, je n’allais voyager que dans Paris et l’Île-de-France, mais c’était toujours mieux que rien à mes yeux. J’avais l’impression de partir à l’aventure, et pour bien des raisons que je détaillerai plus bas, ça a été le cas !

J’ai choisi de passer par la plateforme CouchSurfing parce que j’avais déjà testé à trois reprises, je connaissais le site et son fonctionnement, je savais qu’il était assez actif pour que je trouve relativement facilement des hôtes. C’était plus simple pour moi. Mais on peut appliquer ce principe sans passer par le site : aller frapper à une porte et demander s’il est possible de faire se héberger pour la nuit est aussi, finalement, une forme de CouchSurfing que quelques voyageur.se.s pratiquent ! Il existe également d'autres plateformes, mais ne les ayant pas testées, je ne peux pas me prononcer dessus.

Comment j’ai choisi mes hôtes ?

Ma situation était particulière : je ne pouvais pas rester pendant 5 mois, 3 nuit par semaine, chez une seule personne. Et je n’étais pas voyageuse, comme la plupart des personnes hébergées, mais travailleuse, donc avec des journées bien occupées et des horaires à respecter. Il me fallait donc trouver plusieurs hôtes, qui pourraient m’accueillir malgré ces contraintes. Un hébergement différent chaque semaine me semblait être un bon rythme, pour ne pas avoir à me déplacer trop souvent et pour pouvoir échanger un minimum avec mes hôtes, et je gardais le côté aventure et découverte qui m’attirait.

Je souhaitais éviter les trop longs trajets en transport en commun (même si ça, c’est une vraie aventure ! Mais pas vraiment celle que je voulais vivre…), je m’étais fixé une limite de 1h30 de trajet par jour. Mes recherches commençaient donc toujours par un critère géographique. Je faisais aussi attention à lire attentivement les profils, à la recherche de points communs qui pouvaient laisser présager une bonne entente ou des échanges intéressants. J’en profitais pour détailler les informations données au sujet du logement (je suis, par exemple, allergique aux chats, il fallait donc éviter les logements qui en abritaient). Puis je lisais les commentaires laissés par les précédent.e.s hôtes afin de me faire une vague idée de ce qui pouvait m’attendre. Lorsqu’un commentaire me faisait douter ou me donnait une mauvaise intuition, je ne poussais pas plus loin et ne contactais pas l’hôte. Simple principe de précaution ! En revanche, si tout me convenait, je n’hésitais pas à envoyer un message personnalisé, insistant sur nos points communs, expliquant ma situation… Et incluant très souvent une règle écrite dans la description de l’hôte, par exemple écrire un mot spécifique (comme « chocolat ») dans le message envoyé. En effet, dans les villes très touristiques comme Paris, les hôtes peuvent recevoir des dizaines de demande d’hébergement par jour. C’est un moyen de faire le tri, de s’assurer que la personne demandeuse a bien tout lu et n’envoie pas simplement des demandes copiées-collées à la chaîne. Ça deviendrait presque une compétition au message le mieux formulé pour avoir la chance d’être hébergé.e !

Le mode gratuit de CouchSurfing (qui n’existe plus, j’y reviendrai plus bas) ne permettait pas d’envoyer plus de 10 demandes d’hébergement par semaine. Comme je changeais d’hôte chaque semaine, il a fallu m’organiser pour tirer parti au maximum de cette fonctionnalité limitée.

Un repas préparé avec un de mes hôtes. Un repas simple mais délicieux, et surtout un beau moment partagé !

Comment ça s’est passé ?

La première semaine a été un mélange entre « vraiment compliquée » et « hyper sympa ». Mes hôtes, particulièrement aisés, habitaient dans un quartier prisé. Leur appartement était magnifique, au 24ème étage d’une tour, décoré avec goût des objets rapportés de voyages aux quatre coins du monde. La chambre dans laquelle je dormais était celle de leur fille, partie pour ses études. J’avais donc un vrai lit, un espace vraiment à moi, confortable… Et surtout une baie vitrée à laquelle le lit était collé, qui donnait sur la Seine, la Maison de la Radio et l’Île aux Cygnes où se trouve la fameuse Statue de la Liberté. La nuit, je laissais les volets ouverts pour observer les lumières de la ville et des voitures sur le pont. Le matin, j’étais réveillée par la réflexion du soleil sur les tours de la Défense, au loin. C’était sublime. L’environnement était parfait. Mais la relation avec mes hôtes a été un peu plus chaotique. N’ayant pas leurs clés, presque chaque soir, je devais attendre plusieurs heures, sans nouvelle, devant la porte d’entrée, car ils étaient absents et ne m’avaient pas prévenue de leur retard sur notre heure de rendez-vous convenue. Le tout quasiment sans mot d’excuse pour moi. Les repas ont également été délicats. J’avais bien précisé dans mon message de demande d’hébergement que j’étais vegan, et que je pouvais sans aucun problème me cuisiner mes propres repas si cette manière de faire ne leur était pas familière. On m’a répondu que les repas ne poseraient pas de problème… Mais je me suis faite longuement questionner dès le premier soir d’une manière assez passive-agressive, et ai dû presque batailler pour pouvoir avoir un repas vegan. Au milieu de remarques parfois racistes, classistes, islamophobes, d’attitudes de white-savior, je ne me sentais pas forcément à l’aise, j’avais même souvent l’impression d’être de trop. L’ambiance était très pesante le second soir, j’ai donc décidé d’aller discuter de tout et de rien avec mes hôtes pendant la préparation du repas pour briser la glace et essayer de réchauffer l’atmosphère. Heureusement, ça a relativement bien fonctionné, et la suite s’est déroulée de manière bien plus sereine. Le troisième soir, en rentrant, j’ai eu la surprise de voir l’appartement complètement inondé par la lumière du soleil couchant, et de trouver mon hôte en train de peindre. Je suis restée longuement avec lui à discuter d’art, ou bien en silence, le regardant peindre et le prenant en photo. C’est un de mes plus beaux souvenirs de ces 5 mois de CouchSurfing. J’ai offert à mes hôtes quelques cadeaux avant de partir (notamment de jolis savons). Je ne l’ai pas fait à chaque fois, mais je sentais qu’avec ces hôtes, c’était attendu. Nous nous sommes finalement quittés dans une ambiance bien plus agréable qu’à mon arrivée. Cette première semaine reste assez particulière, c’est à la fois une de mes préférées et une de celles qui m’ont mise le plus mal à l’aise.

Cette soirée magique de peinture au coucher du soleil.

Je ne vais pas toutes vous les raconter autant en détails, mais en voici deux autres qui sont aux antipodes : la pire et la meilleure expérience de ces 5 mois.

Commençons par la pire, qui a eu lieu directement la deuxième semaine, donc immédiatement après une première expérience en demi-teinte. Mon hôte était un Bangladais qui louait une chambre dans une colocation vers Porte de Clichy. L’appartement était vraiment vétuste… mais surtout extrêmement sale. La douche était recouverte d’une couche marron de saleté (littéralement, ceci n’est pas une image). Le premier soir, en me faisant à manger, une goutte d’huile mélangée à plein de saleté est tombée d’un coin de la hotte dans ma poêle (je n’ai pas réussi à manger, de dégoût). Bref, je me suis débrouillée pendant cette semaine pour me doucher au travail, ne rien avoir à me faire cuire dans cet appartement, éviter la saleté au maximum. Je dormais dans la chambre de mon hôte, sur un canapé non dépliable (ce n’était pas précisé dans l’annonce), écarté de son lit d’à peine 50cm (ce n’était pas précisé dans l’annonce non plus). La première chose que j’ai vue en entrant dans la chambre, c’est la boîte de préservatif posée en évidence sur la tête de lit, accompagnée d’un tube de lubrifiant. Mon hôte ne parlant pas français, nous discutions en anglais. Il avait un accent très marqué et n’avait pas un très bon niveau d’anglais, la communication était un peu délicate, mais nous avons quand même pu parler de nombreuses heures. Beaucoup trop pour moi, épuisée par mes journées de travail et les efforts de communication, qui voulais juste dormir et qui le lui répétais sans cesse… Mais mon hôte voulait absolument discuter. Et surtout, discuter de ses expériences sexuelles, avec moult détails que je n’avais absolument pas réclamés (avais-je vraiment besoin de connaître ses expériences d'apprenti Christian Grey ?...), et à me poser énormément de questions sur ma sexualité, en une forme d’invitation à peine cachée. Nous avons également beaucoup discuté de la vie au Bangladesh, et notamment de la condition des femmes et de la différence avec la France (ça c'était bien plus intéressant !). Il a fini par comprendre que je n’étais absolument pas intéressée, mais le malaise est resté présent durant tout mon séjour chez lui. Entre la saleté, le manque de sommeil forcé et les allusions sexuelles, cette semaine a vraiment été la plus compliquée pour moi.

Heureusement, j’ai aussi été hébergée par des hôtes d’une gentillesse incroyable. Je pense surtout à l’un d’entre eux, chez qui je ne devais passer que 3 jours et qui m’a finalement hébergée pendant presque un mois. C’était un cuistot argentin, qui habitait dans le 19e depuis plus de 10 ans. A peine arrivée chez lui, j’ai eu l’impression d’être reçue comme une amie de toujours. Nous avons passé des soirées à discuter de tout (surtout de l’Argentine et de ses souvenirs là-bas, de livres et de la société) et cuisiner ensemble. Il voulait me faire découvrir sa passion pour le tango, et m’a invitée à plusieurs soirées, notamment l’une à l’occasion de son cinquantième anniversaire qui a eu lieu pendant mon séjour, durant lesquelles j’ai pu, moi aussi, tomber amoureuse de cette danse. Il m’a fait rencontrer deux de ses amies les plus proches, argentines elles aussi, qui étaient par hasard de passage sur Paris à ce moment, et nous avons passé de très belles soirées ensemble. Il m’a proposé de m’héberger plus longtemps que prévu, malgré les travaux dans son appartement qui devaient débuter, alors que je ne lui avais rien demandé et que j’étais prête à chercher un autre hôte. Je pourrais encore citer des dizaines d’exemples pour montrer à quel point il m’a bien accueillie. J’ai rarement rencontré une personne aussi généreuse et aussi attachante. Nous sommes encore en contact de temps en temps. C’est de loin la plus belle rencontre que j’ai faite durant ces 5 mois.

Démonstration de tango lors de la soirée. La vidéo complète est visionnable ici.

La majorité de mes expériences a été positive, les deux premières semaines étaient vraiment des exceptions. Cependant, j’ai parfois eu du mal à trouver des hôtes, par manque de temps pour m’en occuper, ou par manque de réponses. Mais grâce à des groupes facebook, à ma famille, à instagram, à des amis et même des covoitureurs, j’ai toujours réussi à me débrouiller. Il ne m’est arrivé qu’une fois de ne pas savoir le lundi matin où j’allais passer ma semaine, mais la solution a été trouvée dans l’après-midi.

Les leçons que j’en retire :

Ces cinq mois passés à vivre chez des inconnu.e.s ont été riches en enseignements. Même si c’étaient des choses dont j’avais déjà conscience, les vivre réellement, sur le long terme, sans moyen de faire autrement, m’a permis de les comprendre vraiment.

La première chose que j’ai apprise, à mes dépends, c’est que pour fonctionner de cette manière, à être hébergée ailleurs que « chez moi », il m’a fallu être très très ouverte sur la question de l’hygiène. Je suppose que je ne vous apprends rien, mais je souhaite quand même évoquer ce point, puisque, personnellement, je n’y avais pas du tout pensé avant de me lancer dans le CouchSurfing. Nous avons tou.te.s des limites très différentes sur ce sujet. Certaines personnes se sentent mal au moindre grain de poussière, d’autre ne ressentent aucune gêne à ne jamais rien nettoyer et surtout ne pensent même pas à faire des efforts lorsqu’elles reçoivent du monde. Quand on "vit" pendant un moment dans un endroit qui ne correspond pas à notre minimum de propreté, ça peut rapidement être compliqué.

J’ai également dû apprendre à gérer le plus stoïquement possible les différences de rythmes avec mes hôtes, quitte à me plier en quatre pour leur faciliter la vie quand eux n'étaient pas spécialement prêts à m'arranger. Le CouchSurfing n’étant pas un hôtel, il faut s’adapter ! En voyage ou dans des circonstances présentant moins d’obligations de mon côté, ce point n’a jamais posé problème. Mais l’utilisation de CouchSurfing dans un contexte où je travaillais a été difficile à gérer, et ces différences de rythme m’ont rapidement épuisée.

Puisque les rythmes, les modes de vie, les manières de fonctionner chez soi sont très différents d’une personne à l’autre, il m’a fallu être hyper-adaptable et me plier à des rythmes/modes de vie/manières de fonctionner qui n’étaient pas les mien.ne.s pendant 5 mois. J’ai eu l’impression de complètement perdre mon confort, mes moments « à moi » de repos nécessaires. Mais pour que l’expérience soit agréable, il est indispensable d’être adaptable et de se caler sur l’hôte dont on investit l’intimité. Et ça aussi, c’est épuisant. Bien entendu, c’est très différent selon les personnes et surtout selon les contextes. Encore une fois, dans un contexte non professionnel, l’expérience aurait probablement été bien moins fatigante !

Malgré ces points un peu délicats, ce qui m’a le plus marquée et ce que je retiens le plus, ce sont toutes les belles rencontres que j’ai faites. J’ai l’impression d’avoir tellement appris et grandi grâce à toutes ces personnes ! Et bien sûr, les moments de partage inoubliables que j’ai passés grâce à mes hôtes. La fabrication de pâtes à la farine de riz rouge maison qui a été un énorme échec mais une belle soirée de cuisine. La découverte d’un restaurant vegan. La soirée dans un bar pour le match Belgique-Japon de la coupe du monde de football. La soirée après la victoire de la France à cette fameuse coupe du monde. Les pancakes faits le matin pour mes hôtes qui les adoraient. Les discussions avec un hôte péruvien adorable qui m’a donné furieusement envie d’aller voir de mes propres yeux les paysages magiques qu’il me décrivait. La soirée escalade avec un hôte dont c’était la passion. Je pourrais en citer encore des dizaines !

Pas directement en lien avec le CouchSurfing, mais une des expériences sympa que j'ai pu vivre pendant cette période à Paris.

J’ai été très soulagée à la fin des 5 mois, de pouvoir enfin rentrer chez moi, sans avoir à me trimballer un sac avec mes affaires de partout (je me suis tellement musclé les bras et les épaules pendant cette période !), à être trimballée dans tous les arrondissements parisiens et villes d’Île de France. Me retrouver, seule, sur mon canapé, à faire ce que je veux, quand je veux, a été presque une libération. Et pourtant, j’ai adoré cette expérience de CouchSurfing, si fatigante qu’elle ait été.

Le passage de CouchSurfing à un modèle payant en 2020 :

Cet article était déjà quasiment terminé lorsque j’ai reçu un email de la part de CouchSurfing, m’informant que le site devenait payant pour tout le monde. Auparavant, seules les personnes voulant avoir des comptes premium devaient payer. Malheureusement, la crise liée au coronavirus aux États-Unis a rendu la situation très difficile pour CouchSurfing, qui n’a pas eu d’autre choix que de rendre son adhésion payante pour pouvoir survivre. Le prix à l’année est de moins de 15$, ce qui reste accessible à la majorité des bourses. Je trouve que le principe change : le service n’est plus gratuit, de nombreuses personnes peuvent donc avoir des attentes presque comme à l’hôtel (ce qui est malheureusement déjà le cas d’une partie des utilisateur.ice.s...) qui ne sont pas adaptées au concept basé sur l’échange et la gratuité. Il faut tester, voir ce que CouchSurfing deviendra dans les prochains mois. Je continuerai personnellement à utiliser CouchSurfing si besoin, je ferai peut-être une mise à jour de cet article si mon avis change !

Voici donc, en quelques points, ce que je retiens de mon expérience sur CouchSurfing :

- de très belles expériences et de bons souvenirs, que je garde précieusement en mémoire

- des moments plus compliqués à vivre, mais ça fait des choses à raconter !

- un concept bien adapté au voyage, mais plus difficile dans les situations professionnelles comme c’était mon cas

- un très bon système pour trouver un hébergement et faire de belles rencontres, mais compliqué à gérer si l’utilisation dépasse plusieurs semaines/mois

- un gros changement dans le principe ces dernières semaines, à voir si cela impacte le fonctionnement général et l’esprit CouchSurfing !

Je la mets en petit pour ne pas trop vous dégoûter, mais voici le résultat de ces fameuses pâtes à la farine maison de riz rouge. Quand je vous disais que c'était un "énorme échec", je n'exagérais pas ! Mais les bons souvenirs qui y sont associés rendent la photo un peu moins moche, non ?

J'espère que mon expérience aura pu vous éclairer, vous informer, vous donner envie de tester cette nouvelle manière de voyager !


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